(Paroles et musique Bruno-Michel Abati)
Mes doigts courent sur ta peau
Au rythme de tes mots,
S’attardent sur tes reins
Que tes cheveux de lin
Couvrent comme la mer
Les plages en hiver
Où scintillent aux vents
Les reflets gris du temps.
S’échappent d’un sourire
Les saveurs du plaisir,
Que tes lèvres sucrées
Savourent d’un baiser.
Ondulent indolentes
Les arabesques lentes
De tes jambes teintées
De soleils enivrés
Ô mon amour
J’écrirai toujours
Ton nom de mon corps
Jusqu’au soir de ma mort |
Mes doigts ornent tes mains
De cercles incertains,
Glissent sur tes bras de soie
Tel un pinceau chinois
Sur une toile blanche
D’une innocence d’ange,
D’un trait ferait surgir
Les lueurs du désir.
Et depuis ton épaule
Mes doigts prennent leur envol,
Effleurent à dessein
La pointe de tes seins,
Se posent comm’ sur un fil
Juste sur ton nombril,
Descendent lentement
Rejoindre un firmament.
Ô mon amour
J’écrirai toujours
Ton nom de mon corps
Jusqu’au soir de ma mort (bis)
Ton corps brûle ma peau
Et emporte mes mots
Dans un flux d’émotion
Où se meurt ma chanson.
Ô mon amour
J’écrirai toujours
Ton nom de mon corps
Jusqu’au soir de ma mort
Mon amour |
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